Chine : il y a longtemps que je t'attends...

La neige a cessé de tomber, mais la glace est bien là, épaisse et solide. Je marche prudemment pour ne pas risquer de me retrouver les quatre fers en l'air. Froid, mais bonne humeur. Les gens ici sortent avec de petites vestes courtes et tête nue, les enfants ont les joues rouges, comme des pommes rainettes !

Chevaux de porcelaine, pour célébrer les fameux chevaux de Gengis Khan...

Le cheval au premier plan me fait penser à celui, douloureux, de Picasso, dans Guernica.

Des statues de bronze illustrant les légendes de Chine

La très belle Wu Zetian, seule Impératrice de la dynastie Tang

Quelques instruments de musique au magasin du Conservatoire

Le professeur de flûte chinoise

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Une petite histoire pour aujourd'hui, qui illustre le caractère "contradiction" qui m'est très utile dans ma vie actuelle :

Dans l'Antiquité, un homme vendait des lances et des boucliers au marché. Il cria : "Achetez mes lances ! Elles peuvent casser tous les boucliers !". Il vanta ensuite ses boucliers en disant : "Achetez mes boucliers ! Aucune lance ne peut les casser !". Quelqu'un lui dit "Que se passe-t-il si on frappe tes boucliers avec tes lances ?". Le vendeur ne put répondre, rangea son matériel et partit.

C'est de cette anecdote que vient le mot mao-toun (lance, bouclier), 'contradiction'.