Chine : il y a longtemps que je t'attends...

Je quitte Xi'an demain. Mes derniers jours ici sont brumeux, il bruine petitement. Je suis allée à la poste pour m'envoyer à moi-même un gros colis plein de souvenirs et de cadeaux... Le paquet "grande vitesse" qui coûte la peau des genoux demande environ trois semaines pour parvenir à destination. Avis.

Beaucoup de mains à serrer, d'embrassades, de promesses. Jia et sa mère ont fait trois heures de train ce matin pour venir m'aider à préparer mes bagages, je croule sous les cadeaux et j'ai dû acheter un sac supplémentaire. Je vais aller saluer mon vieil ami, Jean de M., tout à l'heure.

Ma chambre ressemble encore plus à celle d'un ascète : j'ai tout donné, la radio, le téléphone portable, la bouilloire, des vêtements, le parfum, jusqu'à mon stupide réveil qui criait "cocorico" chaque matin en remuant la crête !

Demain, je serai à Beijing, ou plutôt Tianjin, sa ville-satellite à une heure de là, et mon appareil de photo sera toujours proche de mes yeux. Je me réjouis des découvertes à venir.

Au revoir, Xi'an la Belle...